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29 février 1960 : Agadir détruite en 15 secondes

La Ville avant le seisme agadir 1960 



Le séisme de 1960 à Agadir est un séisme qui s'est produit à Agadir le  à 23 h 40 tuant plus de 12 000 personnes. La secousse dura 15 secondes et était d'une magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter.
Dans les quartiers de Founti, Yachech et de la Kasbah, tous les bâtiments furent détruits ou sévèrement endommagés, 95 % de la population de ces zones fut ensevelie. Dans le quartier de Talborjt, entre 60 % et 90 % des bâtiments furent détruits ou gravement endommagés, la ville nouvelle et le front de mer ont été relativement épargnés, et détruits à 60 %.
Le séisme a fait entre 12 000 et 15 000 morts, soit plus du tiers de la population, et environ 25 000 blessés.
C'est le séisme le plus destructeur et le plus meurtrier de l'histoire moderne du Maroc. C'est également le séisme de magnitude« modérée » (moins de 6) le plus destructeur du xxe siècle (par opposition au séisme de Mongolie du  qui ne fit que très peu de victimes malgré sa magnitude de 8,1).
La gravité des dégâts est attribuée au fait que la secousse avait son épicentre juste en dessous de la ville, et à la faible résistance des constructions anciennes. La ville semblait pourtant avoir été historiquement à l'abri des séismes, et ce n'est qu'après des recherches historiques que l'on se rendit compte que la ville, connue à l'époque sous le nom de Santa Cruz do Cabo de Aguer avait déjà été détruite par un tremblement de terre en 1731, ce qui, a posteriori, expliquait sans doute la date de1746 gravée sur le fronton de la porte de l'ancienne Kasbah.

Image illustrative de l'article Séisme de 1960 à Agadir
Localisation de l'épicentre du séisme d'Agadir






Qu'est-ce qu'une année bissextile ?

Quelle est la liste des prochaines années bissextiles ?

La Terre met légèrement plus longtemps que 365 jours pour tourner autour du Soleil. Un casse-tête pour les astronomes depuis plus de 2 000 ans.



Résultat de recherche d'images pour "Qu'est-ce qu'une année bissextile ?"

Une fois tous les quatre ans, rebelote : le mois de février compte un 29e jour. La faute à la révolution de la Terre autour du Soleil, qui ne dure pas 365 jours pile, mais 365,242 jours très exactement. Soit un quart de jour de décalage chaque année, rattrapé tous les quatre ans. Malgré ce bidouillage, il reste bien un petit rien de révolution qui n'est pas pris en compte dans le calcul calendaire : tous les 100 000 ans, le calendrier prend trois jours de retard supplémentaire.
L'origine de ce jour supplémentaire n'est pas nouvelle : c'est Jules César qui l'a ajouté dans son calendrier julien sur les conseils de l'astronome égyptien Sosigène d'Alexandrie. Un sixième jour bis (« bisextus », pour les derniers latinistes). Pour célébrer ce nouveau calendrier, Jules César décide d'ajouter un jour au mois de juillet – son mois de naissance – nommé ainsi en son hommage. Un jour est donc prélevé en février, le dernier mois de l'année à cette époque. Mais quelques années plus tard, Auguste a lui aussi voulu son jour : un nouveau jour a été prélevé de février, pour être ajouté au mois d'août.

Simplification :

Mais la fréquence de ce « sixième jour bis » n'était pas suffisante pour combler une différence de révolution : ce calendrier ne distinguait pas les fins de siècle, et donc imposait une année bissextile tous les quatre ans, sans exception, point barre. En quinze siècles, c'est une dizaine de jours de retard qui ont été pris. Le calendrier grégorien, conçu à la fin du XVIe siècle pour corriger cette dérive séculaire, a permis de compenser en partie ce retard, en supprimant des jours, et en ralentissant le rythme par la suppression de trois années bissextiles tous les 400 ans. L'année moyenne dure ainsi 365,242 5 jours : certes, c'est encore un peu trop long, mais l'avance constatée n'est plus que de trois jours en 10 000 ans.
Pour déterminer avec certitude si une année est bissextile, il faut donc vérifier qu'elle est divisible par 4 et non divisible par 100, ou divisible par 400. La prochaine cuvée de 29 février aura donc lieu en 2020.

Les nomades de Mongolie









On découvre Oulan-Bator dans une ambiance festive car c'est la fête nationale. Entre courses de chevaux et la tradition du cirque, la Mongolie se dévoile. Raphaël s'aventurera dans les steppes mongoles, s'initier à la vie de nomade. Il participera à la traite des animaux, à la préparation du repas et dormira dans la traditionnelle yourte. 




Partant d'Ulaan Bator, capitale de la Mongolie, jusqu'au désert de Gobi, la caméra embarquée devient l'oeil du spectateur s'immergeant dans le quotidien rustique et brut du peuple nomade, l'observateur des coutumes et traditions mongoles sans interventions, ni interactions d'aucune sorte. Le mode de tournage permet une totale authenticité des personnages rencontrés qui , conscients de cette présence, l'acceptent dans leur univers.




Voyage au coeur de la vie des nomades et des chevaux en liberté.







En Mongolie, entre steppes et montagnes.

LE BIG BANG 2 et L'ORIGINE DE LA MATIERE ou Que la matière fût!

 



 De 10-32 à 10-12 seconde... la naissance des quarks

A la fin de la période d'inflation, vers 10-32 seconde après le big bang, l'Univers a la taille d'une orange et sa température est de 1025 °K.
C'est à ce moment que les premières particules de quarks et d'antiquarks surgissent du vide quantique dans un bain de photons. Cette matérialisation de matière et d'antimatière va entraîner aussitôt une lutte à mort entre ces deux composantes antagonistes: Les paires de particules-antiparticules vont s'annihiler pour devenir lumière (photons). Puis, ces mêmes photons vont, par une réaction symétrique, se matérialiser (N'oubliez pas E=mc² !) en paires de particule-antiparticule. L'Univers est alors une soupe de quarks et d'antiquarks en perpétuelle annihilation - matérialisation !
Il faut noter un fait capital : la création initiale des couples particules-antiparticules ne va pas se faire de façon parfaitement symétrique: Un petit excédent de matière va apparaître :
Pour 1 000 000 000 d'antiquarks créés, il y a 1 000 000 001 de quarks créés, et donc 1 seul quark survivant à la future grande annihilation : Un rapport de 1 pour 1 milliard !
Et voici comment une brisure de symétrie est responsable de l'existence de la matière dont nous sommes actuellement constitués !




 De 10-12 à 10-6 seconde... la naissance des leptons

Température = 1015 °K.
L'Univers se refroidit toujours et grossit pour devenir une sphère de 300 millions de kilomètres.
L'interaction électrofaiblese dissocie à son tour en interactions faibles et électromagnétiques. Les 4 interactions fondamentales de l'univers sont donc différenciées comme elles le sont toujours actuellement.




Par ailleurs, la soupe de quarks et d'antiquarks s'est enrichie de particules légères, sensibles à l'interaction faible : les leptons. Ces leptons regroupent les électrons, muons, tau et leurs neutrinos correspondants, ainsi que leurs antiparticules.






 De 10-6 à 10-4 seconde...  la phase des hadrons

Température = 1013 °K.
Le volume de l'univers est équivalent au système solaire actuel, soit 1013 m.
La baisse de température fait que les quarks n'ont plus assez d'énergie pour exister seuls : L'interaction forte peut alors grouper les quarks en hadrons:



  • 3 quarks forment des baryons: les protons et les neutrons naissent.
  • 3 antiquarks forment des antibaryons: antiprotons et antineutrons.
  • les paires quark-antiquark forment des mésons.
La fin de cette période marque aussi la disparition des antiquarks
En effet, nous avons vu qu'il y avait un léger excès de quarks (1 quark en trop pour 1 milliard d'antiquarks) dans la soupe primitive à 10-32 s. Ainsi tous les protons et neutrons, nouvellement formés, vont finir de s'annihiler avec leurs antiparticules: Il ne restera donc au final qu'un léger excédent de matière. La température est devenu trop faible pour que les photons puissent se rematérialiser en couple paticule-antiparticule. Les rares protons et neutrons survivants sont donc "gelés" et forment la matière de l'Univers.



De 0,0001 à 1 seconde...  la phase des leptons

Température = 1010 °K ou 10 milliards de degrés.
A cette température, il se produit une deuxième grande annihilation de matière et d'antimatière: elle concerne cette fois les leptons et leurs antiparticules.
En effet, les photons, épuisés par l'expansion de l'Univers, n'ont plus assez d'énergie pour se convertir (par matérialisation) en paire électron-antiélectron.
Les paires leptons-antileptons subissent ainsi le sort des hadrons: ils s'annihilent dans un océan de photons et seule une fraction d'un milliardième de leptons survit à l'hécatombe. Exit l'antimatière de l'Univers!


La matière est désormais au grand complet, mais la température est toujours trop élevée pour que les atomes puissent se former. L'Univers est une grosse masse lumineuse de plasma brûlant formé de hadrons et de leptons célibataires.
Les neutrinos cessent d'interagir avec la matière et s'en séparent.


De 1 à 3 secondes...  formation des premiers noyaux d'atomes

La température chute à 106 °K ou 1 000 000 °K : elle est suffisament basse pour que les protons et neutrons puissent s'assembler durablement.
Les protons seuls forment des noyaux d'hydrogène.
Les protons et neutrons qui se rencontrent, peuvent aussi s'assembler pour former des noyaux d'hélium (2 protons + 2 neutrons):
Cette phase se nomme la nucléosynthèse primordiale. La matière de l'Univers se compose alors des noyaux d'atomes suivants:

  • 75% d'hydrogène H
  • 25% d'hélium He
  • des traces de Li-7 (lithium à 3 protons et 4 neutrons) et d'isotopes tels que Deutérium (H-2), He-3, He-4...

99% de la matière actuelle de l'Univers se forme à cette lointaine époque. Le 1% restant, non encore apparu, est constitué de tous les atomes ayant plus de 2 protons dans leur noyau, parmi lesquels les atomes de carbone, d'azote et d'oxygène dont nous sommes constitués. Tous ces atomes complexes seront formés dans les réactions thermonucléaires du coeur des futures étoiles à naître...
A cette époque, les électrons sont toujours libres car très énergétiques. Ils ne se lient donc pas encore aux noyaux pour former les atomes H (hydrogène) et He (hélium).


De 3 minutes à 300 000 ans...  l'Univers devient transparent

Température = 10.000 °K
Jusque là, les photons étaient continuellement émis et aborbés par les particules environnantes. Puis, avec la chute de température et de densité de l'Univers, les photons vont cesser d'interagir avec la matière : ils vont pouvoir enfin traverser l'Univers sans obstacle: il y adécouplage entre les photons et la matière: l'Univers devient subitement transparent. Cette lumière libérée et provenant de tout point de l'espace peut être actuellement captée par nos astrophysiciens: c'est ce qui est appelé le fameux "rayonnement fossile" à 3°K de l'Univers, vestige du big bang.



Le rayonnement fossile à 3°K vu par le satellite COBE





 300 000 ans et après...  la formation des premiers atomes

300 000 ans après le big bang, les électrons vont enfin pouvoir être captés autour des noyaux d'hydrogène et d'hélium présents. Les premiers atomes naissent enfin.... et l'interaction électromagnétique peut enfin jouer pleinement son rôle.


Ces évènements ultra-rapides de la naissance de l'Univers se sont déroulés il y a environ 15 milliards d'années. Certaines découvertes astrophysiques récentes pencheraient même pour un âge de l'Univers plus récent, de l'ordre de 10 milliards d'années.

Si l'évolution de la matière s'était arrêtée ici, l'Univers ne serait rempli que de tristes nuages de gaz d'hydrogène et d'hélium. L'hélium (un gaz rare inerte) étant réfractaire à toute liaison chimique, le pauvre hydrogène n'aurait trouvé aucun partenaire pour former des molécules plus complexes et vous ne seriez pas ici à lire courageusement ce site Web !Tous les autres atomes du tableau périodique ne seront créés que grâce à la vie et à la mort des étoiles à venir.
N'oubliez pas que nous-même (de gros amas d'atomes pensants) sommes nés de "poussière d'étoiles", comme le dit si poétiquement notre astronome vedette, Hubert Reeves.


Toujours est-il que la suite de l'évolution de l'Univers est marqué par les évènements suivants:
  • - 12 milliards d'années:  formation de notre galaxie.
  • - 4,6 milliards d'années: formation de notre Système Solaire et de la Terre
  • - 3,4 milliards d'années: apparition de la Vie
  • - 1,4 milliards d'années: premières cellules eucaryotes à noyau
  • - 350 millions d'années:  les premiers vertébrés quittent l'eau
  • - 4,5 millions d'années:   les premiers hominidés
  • - 5 300 ans :                  naissance de l'écriture
  • - présent:                       cybercréation sur Internet de "Matière à Réflexion"



crazyflash: Universal Production présente "The big boum"
Et Dieu dans tout cela? Faisons un peu de métaphysique des particules...
  • Au commencement, avant les divines et impénétrables 10-43 secondes, Dieu était PLANCKé au Nirvana dans un océan de vacuité quantique. Il s'ennuyait fort de tant de perfection lumineuse. De courroux, il explosa de colère et créa l'Univers de sa superforce.
  • Puis, prêchant la Grande Unification, il décida de faire du bruit avec un big bang supersonique qu'il nomma un flation. L'Univers se retrouva avec une trinité de forces divines gouvernant une mer virtuelle de particules fantômes.
  • Puis, lassé de tant d'immatérialité photonique, God save the quarks...and the antiquarks! Un combat titanesque opposa les divins quarks à leurs semblables maléfiques: les antiquarks.
  • Puis Dieu rendit l'Univers plus humble en créant de modestes leptons. Il ajouta aussi une humble et faible force aux trois autres qui pêchaient par orgueil.
  • A l'aide de ces 4 forces divines, les saints quarks vainquirent de justesse les sataniques antiquarks. Ils purent alors s'unir en trinités hadroniques plus fortes.
  • Les fidèles et humbles leptons eurent aussi le dessus sur leurs monstrueuses antagonistes : les antilopes-thons (démons issus de manip génétiques). 
  • Puis la tension énergétique du combat se dilua lentement et le Bien connut une expansion infinie. Les trinités hadroniques s'unirent pour donner des prophètes: de loyaux noyaux baptisés "Diderot gène" et "Elie homme".
  • Enfin, des noyaux unis aux belles Electre-troncs (de la famille des lep-troncs) nacquirent les premiers at-hommes, eux-mêmes descendant d'Adam et Eve... Mais ceci est une autre histoire, bien plus matérielle...

Le système solaire

Le Système solaire (avec majuscule), ou système solaire (sans majuscule), est notre système planétaire, composé d'une étoile, le Soleil, et des objets célestes définis gravitant autour de lui : les huit planètes confirmées et leurs 175 satellites naturels connus (appelés usuellement des « lunes »), les cinq planètes naines et les milliards de petits corps (la grande majorité des astéroïdes et autres planètes mineures, les comètes, les poussières interplanétaires, etc.). Le système solaire fait partie de la galaxie appelée la Voie lactée et est situé à environ environ 8 kpc (∼26 100 a.l.) du centre galactique.
De façon schématique, le Système solaire est composé, outre le Soleil lui-même et par ordre de distance croissante à celui-ci, de quatre planètes telluriques internes, une ceinture d'astéroïdes composée de petits corps rocheux, quatre planètes géantes (deux géantes gazeuses et deux planètes géantes de glaces) externes et une seconde ceinture appelée ceinture de Kuiper, composée elle-même d’objets glacés. L'héliopause, limite magnétique du Système solaire, est définie par l'arrêt des vents solaires face au vent galactique. Bien au-delà se trouve le nuage d'Oort, sphère d’objets épars. La limite gravitationnelle du Système solaire, se situe bien plus loin encore, jusqu'à 1 ou 2 années-lumière du Soleil.
De la plus proche à la plus éloignée (du Soleil), les planètes du système sont Mercure, Vénus, la Terre, Mars,Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Toutes ces planètes hormis les deux plus proches du Soleil possèdent des satellites en orbite et chacune des quatre planètes externes est entourée d’un système d'anneaux de poussière et d’autres particules. Toutes les planètes, sauf la Terre, ont été nommées d'après des dieux et déesses de la mythologie romaine.
Les cinq planètes naines, portant des noms de divinités diverses, sont Cérès, le plus grand objet et premier découvert de la ceinture d’astéroïdes, Pluton, le plus ancien objet connu de la ceinture de Kuiper, Éris, la plus grosse des planètes naines qui se trouve dans le disque des objets épars, puis Makémaké et Hauméa, objets de la ceinture de Kuiper. Les planètes naines orbitant au-delà de Neptune, ce qui est le cas de quatre d'entre elles, sont classifiées comme plutoïdes.




Depuis la décision prise le  par l'Union astronomique internationale, les objets ou corps orbitant directement autour du Soleil sont officiellement divisés en trois classes : planètes, planètes naines et petits corps.
  • Une planète est un corps en orbite autour du Soleil, suffisamment massif pour avoir une forme sphérique et avoir nettoyé son voisinage immédiat de tous les objets plus petits. On connaît huit planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
  • Une planète naine est un corps en orbite autour du Soleil qui, bien que suffisamment massif pour avoir une forme sphérique, n’a pas fait place nette dans son voisinage. En septembre 2008, cinq corps étaient officiellement désignés de la sorte : Cérès, Pluton, Éris, Makémaké et Hauméa. D’autres corps pourraient l’être dans le futur, tels que Sedna, Orcus ou encore Quaoar.
  • Tous les autres objets en orbite directe autour du Soleil sont classés comme petits corps du Système solaire.
Les 175 satellites naturels, aussi appelés lunes, sont les objets en orbite autour des planètes, des planètes naines et des petits corps du Système solaire plutôt qu'autour du Soleil. Les statuts ambigus de la Lune et de Charon - en se basant sur ces définitions - ne sont d'ailleurs pas encore définitivement tranchés, bien que ces corps soient toujours classés comme satellites respectivement de la Terre et de Pluton.



Toutefois, cette décision de l'Union astronomique internationale est loin de faire l'unanimité. À la suite du vote, une pétition ayant réuni en cinq jours les signatures de plus de 300 planétologues et astronomes majoritairement américains (Pluton ayant été la première planète découverte par un Américain) a été lancée pour contester la validité scientifique de la nouvelle définition de planète qui déclassait Pluton ainsi que son mode d'adoption et inviter à la réflexion sur une autre définition plus appropriée. Catherine Cesarsky, présidente de l'UAI, clôt le débat en décidant que l'assemblée de l'UAI d'août 2009 ne reviendrait pas sur la définition de planète.

LES ETOILES FILANTES OU METEORES

Le système solaire regorge d’objets célestes issus de la formation des planètes. Les grains de poussière et les petits morceaux de roche traversant l’espace sont connus sous le nom de météoroïdes. Quand ils entrent et se consument dans l’atmosphère d’une planète, ils se transforment en météores. Les gros débris rocheux résistant suffisamment longtemps pour s’écraser à la surface d’une planète sont connus sous le nom de météorites.
 
 
Meteor shower

 
Il est très facile d’apercevoir des météores, plus communément appelés « étoiles filantes ». Toute personne observant la voûte céleste par une nuit sans nuage finira par distinguer la traînée lumineuse d’un ou plusieurs météores. Les météores pénètrent dans la haute atmosphère à une vitesse moyenne de 15 kilomètres par seconde ! Leur traînée lumineuse dure généralement moins d’une seconde. À des altitudes d’environ cent kilomètres, la friction avec l’air entraîne l’embrasement des météores puis leur destruction.
Les météores peuvent être observés n’importe quand, mais on les aperçoit encore mieux pendant les pluies périodiques de météores. Ces pluies ont lieu au même moment chaque année, à savoir quand la Terre traverse l’orbite d’une comète ayant laissé un flux de poussière sur son passage.
On dénombre une vingtaine de grosses pluies de météores, mais seule une partie d’entre elles engendre plus de 50 météores par minute. C’est ainsi que de temps en temps, le ciel se remplit d’étoiles filantes. L’essaim météoritique le plus célèbre est issu des Léonides, une pluie qui a lieu chaque année entre le 14 et le 20 novembre. Les Léonides ont parfois été si actifs que les météores ressemblaient alors à une multitude de grosses boules de neige !
En raison de leur taille, certains météores ne peuvent pas être vus à l’œil nu, mais les radars permettent de les détecter. D’autres planètes que la nôtre possèdent des pluies de météores. Sur Mars, les météores se consument dans la mince couche atmosphérique. Sur la Lune, où l’on ne trouve pas d’air, les météores ne se consument pas. Elles se fracassent directement sur le sol.

LE BIG BANG 1 et L'ORIGINE DE LA MATIERE ou Que la lumière fût!

 



Tout d'abord, félicitation pour avoir eu le courage de lire ce site jusque là!
Il semblerait que plus de 95% des netsurfeurs connectés à ma première page se perdent en cours de route... Certes, Le sujet peut sembler assez aride, mais quel bonheur profond que d'avoir une conscience plus aigue de l'Univers qui nous entoure, non?
Donc, cher lecteur privilégié et courageux, je vous ai gardé le meilleur pour la fin...



  Le Big Bang est-il une explosion ?


L'origine de la matière se retrouve avec la fantastique histoire du Big Bang et débute il y a environ 15 milliards d'années: Ce terme de "Grosse Explosion" est désormais très célèbre, mais assez impropre car il fait penser à une gigantesque déflagration que nous pourrions visualiser "de l'extérieur". Or, cela est impossible puisque nous faisons partie intégrante de l'Univers: Si nous avions pu vivre (et survivre!) à cette époque, nous aurions "vécu" une explosion partout autour de nous avec dilatation ultrarapide de la structure même de l'espace et du temps.
Comme nous somme constitué d'espace et de matière, l'observateur hypothétique du Big Bang aurait lui-même subi cette dilatation spatiale. Plus incroyable encore, la 4ème dimension, le temps lui-même, serait né et se serait dilaté en même temps que l'espace: L'origine du monde se déroule ainsi selon une vitesse exponentiellement décroissante:

  • vitesse ultrarapide au tout début puisque l'espace-temps était hyperconcentré: donc peu de distances à parcourir en des temps très courts
  • puis vitesse progressivement de plus en plus lente au fur et à mesure du déploiement spatial de l'Univers



Le Big Bang est-il une certitude ?

Il est important de signaler que le big bang (comme d'ailleurs le modèle standard des particules) n'est qu'une théorie, admise néanmoins par la plus grande partie de la communauté scientifique. Cette théorie change et s'affine rapidement. Ainsi des notions telles que l'âge exact de l'Univers, ou encore son devenir (évolution vers une dilution ou une recontraction), sont encore des sujets de controverse.
  • Le big bang ne peut être décrit selon les équations connues de la physique qu'à partir de 10-6 seconde.
  • Entre 10-43 et 10-6 seconde, le big bang n'est qu'un ensemble d'hypothèses.
  • Avant 10-43 seconde, l'environnement de l'Univers est si extrême (masse de l'Univers concentré dans un point et température infinie?) que notre physique est pour l'instant humblement muette...

Mais voyez plutôt le scénario (provisoire) du Big Bang tel qu'il a été établi par les cosmologistes:
N.B: La chronologie présentée est une synthèse de plusieurs sources. Elle reste sujet à controverse car toutes les sources traitant de ce sujet présentent elles-même des chronologies différentes. Je reste ouvert à vos critiques et suggestions....Et l'avis de spécialistes sera précieux !




 Avant 10-43 seconde...La Superforce

la limite du temps de Planck
Disons le tout net: Tout ce qui se passe avant cette date chronologique incroyablement courte est un mystère total. Pourquoi ?
Car 10-43 seconde correspond à ce que l'on dénomme le temps de Planck, sorte de quantum temporel incompressible. Cet intervalle de temps semble être le plus petit possible selon la physique quantique, de la même manière que la distance de Planck ( 10-35 m ) semble être la plus petite distance accessible à notre physique.
Nul ne sait encore très bien à quoi pouvait bien ressembler notre univers à une telle échelle de Planck. La difficulté apparaît dès que l'on met en rapport un temps aussi minuscule que 10-43 seconde avec la colossale énergie de l'univers, concentrée, à l'époque, dans un volume aussi infime. La valeur de cette énergie est alors très mal définie. Or, c'est l'énergie, avec la matière, qui imprime sa forme à l'espace et détermine comment s'écoule le temps. Sur des distances et des durées de l'ordre de l'échelle de Planck, espace et temps deviennent des notions très difficiles à caractériser. La notion de distance entre deux points avait-elle déjà un sens quand l'univers était aussi petit ? Le temps s'écoulait-il déjà du passé vers le futur?

Comment s'imaginer ce stade originel de l'Univers ?
Cette phase primordiale de l'Univers est le domaine de la Superforce (appelée aussi gravité quantique) qui unifiait alors les 4 interactionsconnues.






Comme dans un trou noir, le temps pouvait devenir espace et l'espace devenir temps.
Il existait peut-être de nombreuses autres dimensions, comme semble l'indiquer la théorie des supercordes: ces dimensions se seraient ensuite "enroulées" sur elles-mêmes pour laisser l'Univers évoluer selon les 4 dimensions de l'espace-temps que nous connaissons actuellement.
A ce stade d'évolution, la matière n'était pas encore née, seul le "vide" régnait, mais attention! Le vide de l'Univers n'était pas vide : il comprenait de nombreuses particules virtuelles de matière et d'antimatière qui apparaissaient et disparaissaient comme des bulles de savon. Notre Univers actuel est peut-être issu de l'une de ces fluctuations quantiques du vide !





Et avant le big bang ?(extrait de Science & Vie Junior Hors Série N° 30 spécial "Temps")
Si vous vous prenez la tête en vous demandant ce qu'il pouvait bien y avoir avant le big bang alors qu'on n'arrête pas de vous dire qu'il n'y avait rien, pas même de temps, il existe un bon moyen de retrouver ie sommeil.
Considérez d'abord que la manière dont on mesure le temps n'est qu'une question de convention.
Suivez ensuite l'élégante suggestion du physicien Jean Marc Lévy-Leblond : décidez, par exemple, que chaque fois que la distance dans l'espaee de deux points doublera du fait de l'expansion, les aiguilles des horloges devront avoir accompli un tour.
Si maintenant vous vous tournez vers le passé, voici ce qui arrive : selon la convention choisie, il y a un tour d'horloge, l'Univers était moitié moins grand qu'aujourd'hui ; il y a deux tours d'horloge, il était quatre fois moins grand, etc. On peut faire ainsi autant de tours d'horloge que l'on veut. L'Univers est chaque fois plus petit, mais on ne butte jamais sur rien qui marquerait le début du temps.
« Dans cette perspective, explique en effet Jean-Marc Lévy-Leblond, plus je remonte le femps, plus l'Univers rétrécit, mais sans que jamais sa dimension ne devienne nulle, puisque ce n'est qu'à moins l'infini dans le temps que le rayon de l'Univers tend vers zéro. »
L'instant zéro est donc aussi inaccessible que l'infini : il n'y a jamais eu d'instant zéro !

 De 10-43 à 10-35 seconde...La Grande Unification des forces

Au temps de Planck, ce qui deviendra notre Univers n'a que environ 10-33 cm de diamètre, c'est-à-dire 10 millions de milliards de fois plus petit qu'un atome d'hydrogène!
Sa température est de 1032 degrés Kelvin (0°K = -273°C).


Arrêtons-nous un instant à ce stade et observons :La Nature nous offre là le plus ahurissant des spectacles: C'est ici que l'Infiniment Grand rejoint l'Infiniment Petit dans un laps de temps infiniment court. 
Osez imaginer toute la matière-énergie contenue dans des milliers de milliards de galaxies, chacune d'elles contenant des centaines de milliards d'étoiles, concentrée dans un espace de très loin plus petit que la plus petite des particules élémentaires actuelle !
Je pense qu'il est impossible à l'esprit humain d'avoir une vision plus grandiose que celle-là !

Dans cet Univers, toujours le vide quantique où bouillonne une énergie inimaginable. Celle-ci se matérialise sporadiquement ( n'oubliez pas E=mc² ! ) en d'éphémères particules et antiparticules fantômes.
La superforce se scinde en deux forces: la gravitation, et la force électronucléaire.

  • La gravitation fait donc secession et quitte le monde quantique. Désormais, son action à l'échelle des particules sera négligeable sauf dans des cas extrêmes (explosion d'étoiles par exemple).
  • La force électronucléaire regroupe les interactions forte et électrofaible. Elle est décrite par la théorie actuelle de Grande Unificationou GUT.
Cette période est donc dite de grande unification.




De 10-35 à 10-32 seconde... l'inflation de l'Univers

Le thermomètre cosmique "descend" à environ 1028 degrés Kelvin.
A ce moment précis de l'évolution universelle, il y a secession de la force électronucléaire en interaction forte et en interaction électrofaible. Avec la gravitation, Il existe donc désormais trois forces distinctes dans l'Univers.


A cette température de 1028 °K, l'énorme énergie du vide est libérée et imprime à l'Univers une expansion fulgurante que le physicien Alan Guth a appelé inflation. Entre 10-35 et 10-32 seconde, son volume augmente d'un facteur 1027(ou 1050 selon d'autres sources ?) alors que dans les 15 milliards d'années suivantes, son volume n'augmentera que d'un facteur 109.

Cette inflation correspond à la dilatation d'un noyau atomique devenant aussi grand qu'une sphère centrée sur le Soleil et dont la circonférence engloberait les étoiles les plus proches...! Et tout cela en 10-32 seconde...

Après la naissance de l'espace et du temps, la matière va pouvoir naître du vide quantique !