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Histoire de l’introduction et de la diffusion de l’oléiculture au Maroc

La culture de l’olivier a été introduite par voie de mer à partir de l’Est de la Méditerranée ou de la Bétique voisine et s’est développée du premier au troisième siècle dans la région Tingitane autour de Volubilis, Lixus et Tinjis. Sa propagation vers Fès est supposée pendant le règne des Idrissides. Sa diffusion vers Marrakech et Tlemcen est attestée pendant la période Almohades. L’examen des textes arabes du XVIIe siècle montre une spécialisation régionale en matière d’arboriculture fruitière au Maroc. Dans le Souss, le palmier dattier, la vigne, l’amandier et le grenadier dominent. Sidjilmassa parait comme une région de prédilection du palmier dattier. Marrakech est plutôt réputée pour son oléiculture. Au Nord, chez les Meklâta de Zerhoun, les Fâzâz, et les Ghomaras du Rif c’est surtout le figuier, l’olivier et la vigne qui dominent le paysage arboricole. L’extension de l’oléiculture dans le Souss, Draâ et Tafilalt parait être tardive pendant le règne des Alaouites qui semblent l’avoir favorisée suite à la décadence que connaissait la culture de la canne à sucre et à l’augmentation du prix de l’huile d’olive espagnole. La dépendance du Maroc envers l’importation d’huile d’olive espagnole est signalée par Picard (2003) et Vanacker (1973). Contrairement à la Tunisie, les exportations d’huile d’olive sont rarement et irrégulièrement signalées. Sa rareté fait que son exportation fût souvent interdite ou soumise à des droits d’exports élevés. La consommation et les disponibilités des huiles d’argan et de l’huile d’olive au Maroc a connu des variations importantes au cours de l’histoire. En 1830, la forêt d’arganier pouvait assurer environ 90% de la consommation d’huile tandis que l’huile d’olive ne pouvait en assurer que 10%. Depuis 1930, l’huile d’argan perd sa position structurante dans la couverture des besoins en huiles végétales alimentaires fluides. Sa contribution qui était importante est actuellement négligeable. La contribution des huiles de graines à la satisfaction des besoins en huile va augmenter rapidement de 25% en 1934 à 80% en 2007. Cette augmentation est due à l’effet conjugué des prix compétitifs en faveur de l’huile de graine, d’une croissance démographique, d’une augmentation de la consommation en huile par capita  ainsi que des efforts des plantations oléicoles qui n’ont pas pu y pallier. Depuis le XIXe siècle, l’huile d’olive et d’argan deviennent des marchandises d’export irrégulier vers l’Europe, ce qui a poussé à une diffusion lente de l’olivier. La diffusion de l’olivier a été intensifiée sous le Protectorat et depuis l’Indépendance bénéficiant non seulement de la création de nouveaux périmètres irrigués, de l’adoption de techniques de multiplication intensives en pépinière (la technique de semis greffage et la technique de bouturage semi ligneux), et de l’augmentation de la capacité de trituration par l’adoption de presses mécaniques, mais aussi de facteurs économiques et politiques (Code des Investissements Agricoles, Discours royal de 1986, Plan National Oléicole, Plan Maroc Vert). De plus, la plasticité de la Picholine marocaine, son adaptabilité aux différentes conditions environnementales des régions oléicoles, son aptitude à un double usage (huile - table), la qualité de son huile qui ne fige pas à température basse, ont contribué à sa diffusion massive et sélective depuis le Protectorat et après l’Indépendance. L’importance de la dimension historique de la diffusion de l’oléiculture au Maroc dans des régions ayant une grande diversité agro-écologique et peuplées par des populations ayant des savoir-faire pour la culture de l’olivier, le stockage des olives et la trituration des huiles très diversifiées expliquent la diversification des huiles produites au Maroc malgré l’utilisation d’une variété dominante, la Picholine marocaine, un peu partout dans le Royaume. La typicité et la spécificité de l’huile obtenue dans chaque région restent le résultat conjugué de l’influence de ces facteurs culturels et édaphiques.