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Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

LE RESEAU ROUTIER

Route Jorf El Mellah - Ain Défali, à hauteur du douar Bougdour

Ain Défali dispose d'un réseau routier, d'environ 2 000 km, d'assez bonne qualité, doit encore être renforcé pour faire face au besoin de développement de cette région du Gharb.
Ce réseau est fréquenté essentiellement par les grands taxis, les autocars, les motocyclettes, les bicyclettes, les charettes, les tracteurs, des moissonneuses batteuses (en été), des animaux de transports, etc...Les accidents de la voie publique y sont fréquents. Au volant, le conducteur ne doit se préoccuper que de la route. Il est la cause directe dans 80 % des accidents de la route. C’est pourquoi on dit : qui va doucement, va sainement et va loin. Un bon conducteur doit appliquer et respecter obligatoirement à la lettre les dix règles suivantes, à savoir :
- Bien s’installer au volant,
- Respecter le code de la route,
- Choisir entre téléphoner et conduire,
- Enclencher les «warning» : Il est des cas opportuns où le bon conducteur doit enfoncer le petit triangle rouge. Parmi les situations les plus fréquentes, celle du freinage d’urgence suivie de l’arrêt derrière une file de voitures , celle du stationnement en deuxième position sur la route ou encore, celle d’une panne ou crevaison,
- Eviter les comportements dangereux : La tentation de la vitesse est le paroxysme d’une conduite dangereuse. Se faufiler entre deux voitures, s’aventurer à un dépassement par la gauche ou encore rouler sur le bas-côté… sont autant d’attitudes qu’un bon conducteur n’adoptera jamais.
- Faire attention aux piétons , aux cyclistes et aux charettes,
- Ni alcools ni excitants : La prise d’alcool, de psychotropes, de drogue ou même d’excitants est donc à bannir pour les conducteurs et en particulier ceux qui prennent la route la nuit ou pour de longues distances.
- S’arrêter pour se reposer : La fatigue et la somnolence sont des causes fréquentes des accidents routiers. Dès que se manifestent des signes d’assoupissement (picotement des yeux, douleurs au niveau du cou…), le conducteur doit impérativement s’arrêter au bon endroit car il n’y a pas d’aire de repos dans cette région. Sans quoi, il s’expose aux conséquences de la baisse de son acuité visuelle et de la diminution de la rapidité de ses réflexes.
- La nuit : bien voir et être vu : Il faut donc régulièrement contrôler l’état de marche de toutes les ampoules (projecteurs, feux arrière, feux de stop, antibrouillards…), mais aussi s’assurer d’avoir un bon faisceau lumineux des phares, surtout lorsque le vehicule commence à prendre de l’âge.
- En vacances, éviter la surcharge : Trop chargée, elle avance moins vite et se trouve mal dans les virages comme dans les situations extrêmes (un freinage d’urgence par exemple). Du coup, il est recommandé de ne pas prendre la route des vacances avec son automobile surchargée.

Au-delà de tous ces conseils, un bon conducteur, c’est celui qui n’oublie jamais que s’il est le seul au volant de sa voiture, la route n’est pas pour lui tout seul.

HILLOULLA RABBI AMRAM BEN DIWAN

 Très peu connue, Asjen est une commune de quelque 14.000 habitants à peine. Ici, à quelques kilomètres de Ouozzane, c’est l’agriculture d’abord qui prime. Mais un mausolée s’y dresse, attirant un grand nombre de touristes, une aubaine pour cette population agricole. Il s’agit de la tombe d’un des plus importants saints de la tradition juive ensevelis au Maroc, Rabbi Amram Ben Diwan, décédé il y a 233 ans. Sa tombe est installée au milieu d’une oliveraie de plusieurs hectares composée de milliers de plants. Seuls les juifs y ont accès et y célèbrent chaque année la Hiloula, fête dédiée dans la tradition juive aux saints ensevelis au Maroc. Chaque année, et pour fêter la date de l’anniversaire du décès de ce Rabbi, c’est un pèlerinage presque obligé vers la petite commune d’Asjen. Sa date varie au fil des ans selon le calendrier juif, mais cette année elle coïncide avec le soir du mercredi 6 mai. Des pèlerins venant des quatre coins du pays et d’ailleurs empruntent une route très peu fréquentée habituellement. Autour du mausolée un petit cimetière juif et quelques demeures qui servent de maisons d’hôtes à tous ces pèlerins juifs. Certains ont préféré carrément acheter leur propre maison qu’ils occupent à chaque commémoration du décès du Rabbi ou encore les mettre à la disposition des pèlerins qui la réservent à l’avance.


Très peu connue, Asjen est une commune de quelque 14.000 habitants à peine. Ici, à quelques kilomètres de Ouozzane, c’est l’agriculture d’abord qui prime. Mais un mausolée s’y dresse, attirant un grand nombre de touristes, une aubaine pour cette population agricole. Il s’agit de la tombe d’un des plus importants saints de la tradition juive ensevelis au Maroc, Rabbi Amram Ben Diwan, décédé il y a 233 ans. Sa tombe est installée au milieu d’une oliveraie de plusieurs hectares composée de milliers de plants. - See more at: http://www.leconomiste.com/article/971408-la-hiloula-juive-amram-ben-diwan-le-saint-de-ouazzane-recoit-ses-fideles#sthash.VsHroXob.dpuf

Pour ceux qui arrivent la première fois, le mausolée frappe par sa simplicité. La tombe est placée à l’air libre, elle est formée d’un monticule de pierres ombragées par un olivier millénaire. «Simplicité et humilité, tels sont les symboles que Rabbi Amram Ben Diwan voulait transmettre», explique Pinhas Abittal rabbin installé à Jérusalem et dont la famille, originaire de Casablanca était partie en Israël en 1963. «Chaque année, ma famille tient à rendre hommage à ce saint» explique-t-il. Malgré la distance, ils sont profondément attachés au Maroc, tel Moshe Kohen, juif né en Iran qui même s’il a obtenu la nationalité israélienne affirme ne pas arriver à quitter le royaume, trop attaché à ses racines. Pour Kohen, le pèlerinage vers la tombe de Rabbi Amram Ben Diwan est un moment de recueillement mais aussi de rencontre. Comme eux, ils sont nombreux à revenir d’Israël accomplir ce pèlerinage mais ils ne représentent qu’une partie du millier de pèlerins venant d’autres pays dont la France, le Canada ou même l’Espagne et Gibraltar, selon Alloun Sami, président du Saint Vénéré Rabbi Amram Ben Diwan, comité en charge du site.
Mais le gros du groupe demeure les juifs du Maroc, ceux de Casablanca en tête où une importante communauté israélite est installée. Ce lien avec les racines marocaines est indéniable et on le retrouve dans tous les discours et dans toutes les bouches des pèlerins visitant la tombe de Rabbi Amram Ben Diwan. Ce qu’ils apprécient aussi, outre l’hospitalité, c’est la sécurité et la stabilité qu’offre le pays ainsi que l’implication des autorités qui veillent au confort des pèlerins, indique Sami. Au fur et à mesure que la soirée du mercredi avance, le nombre de pèlerins augmente.


Dès leur arrivée au site, ils s’approchent de la tombe et allument des bougies qu’ils posent sur les pierres qui la forment. Au milieu de la soirée, la lueur et les flammes issues de la cire fondue emplissent l’air. Certains pèlerins prennent des paquets entiers de bougies qu’ils jettent dans le feu dont les flammes atteignent rapidement les branches de l’Olivier qui l’ombrage, protégé par la «baraka» du saint. Visage en larmes, beaucoup d’entre eux psalmodient des vœux. Rabbi Amram est réputé pour ses miracles, comme tous les hommes saints et les pèlerins espèrent que leur visite leur apportera santé et prospérité.





Toutes les générations semblent représentées, enfants, adultes, vieux âgés en costume traditionnel et la tête couverte, mais aussi un bon nombre d’adolescents en baskets.
Une femme âgée originaire de Casablanca lance une ode pour le saint en dialecte marocain qui commence par ces mots évocateurs: «Sidna Rabbi Amram Moul Chejra, idawi Rajel wel Mra» qui traduits veulent dire «le saint à l’arbre, celui qui guérit hommes et femmes».
Mais les vœux et les prières ne se limitent pas aux cas individuels. Un rabbin explique qu’il prie pour la paix dans le monde et au Moyen-Orient en particulier.


. Entre temps les offrandes de bougies continuent. Certains en rapportent avec eux, mais le gros est acheté sur place. "C’est par dizaines que les bougies sont écoulées", explique Saïd en charge de leur vente au Mausolée. Au total plus de 30.000 bougies auront été brûlées en l’honneur de ce saint.
Un peu plus loin, on remarque une odeur de barbecue rappelant la fête du mouton. En s’approchant, des bras accueillants vous indiquent de vous asseoir et de vous joindre à eux, c’est le «barouk» du saint, un dîner offert en l’honneur du Rabbi aux pèlerins et aux passants.
Entre-temps, l’afflux continue. Des minibus et des autocars sont arrivés dès la tombée de la nuit. Il s’agit de pèlerins venus en avion et qui font le tour de différentes tombes des saints juifs du Maroc. Selon la tradition, le Maroc en compterait plus d’un millier.
Après l’office du soir, ou Arvith, qui a lieu dans la synagogue en face de la tombe, une grande soirée avec orchestre est organisée dans une salle attenante. Animation et dîner font partie du programme, mais aussi une vente aux enchères de différents objets portant la «baraka» du Saint comme le Menorah ou chandelier juif ou des habits pour nouveau-nés. Les enchères s’envolent et le chandelier trouve vite acquéreur pour 60.000 dirhams.

 
Les recettes serviront pour assurer l’entretien du site, assurent les membres de l’équipe d’organisation.
Au pied de la tombe, les offrandes de bougies ne cessent pas et la musique au rythme des derboukas continue d’entrecouper les prières des pèlerins dans une ambiance très festive qui s’avance tard dans la nuit. Ce n’est qu'à l’approche du petit matin que l’ambiance se calme, suivie par l’appel du Muezzin qui rappelle que nous sommes en terre d’islam, terre d’accueil, de paix et de tolérance.
 




Mercredi est le jour du souk hebdomadaire d'Ain Défali.




Le " souk " signifie marché. Il est un élément fondamental de la vie marocaine carrefour commercial, c'est aussi l 'endroit où, régulièrement, les gens se rencontrent pour retrouver leur fête hebdomadaire, aussi importante que l' Aid Al Kebir. Aussi le jour où on va au Souk est-il un jour de repos après une semaine de travail. Rassemblant près de 5 000 personnes, le souk rural d’Ain Défali, gros marché du quatrième jour de la semaine, est en quelque sorte une ville de toile dressée pour quelques heures. On y retrouve les paysans ayant parcouru en plusieurs heures jusqu'à vingt kilomètres ou même plus, les négociants allant de souk en souk et enfin les artisans venus offrir leurs services spécialisés. Le souk a ses rues, ses quartiers, ses lieux de marché et ses lieux de restauration : une véritable ville même si elle est éphémère. Au souk, les paysans apportent leurs productions agricoles et artisanales : grains, fruits, légumes, bétail, oeufs, beurre, huile d’olive, olives, dattes, figues, raisins secs, … mais aussi poteries, laine, tapis, etc. Ils repartent avec les produits venus de la ville : sucre, thé, épices, huile, pétrole, ustensiles en plastique et parfois même du bétail. Les services offerts par les artisans sont ceux de l'artisanat traditionnel (cordonnerie, couture, tissage, forge…) mais aussi de plus nouveaux (coiffure, photographie, réparation radio…). Les petits métiers comme celui de cordonniers, de barbiers-saigneurs, d'horlogers, que l'on croyait condamnés à disparaître, sont bien là, et se portent plutôt à merveille. Il continue à jouer son rôle économique et social. Ce souk n'est pas propre aux ruraux de cette région mais il est aussi un lieu de visite pour les citadins d'Ouezzane, de Jorf El Melha, de Khénichet, de Sidi Kacem, de Mechraâ Bel Ksiri, de Fès, de Meknés, etc……..La restauration est importante et variée : thé, brochettes, kefta, beignets… Le souk est aussi un lieu de contacts sociaux, un lieu de rencontre avec l'administration : état civil, justice, poste, soins médicaux sont souvent réglés sur le souk. Pour toutes ces raisons, le souk est un élément important de vie et d'organisation régionale.